jeudi 10 février 2022

Oyez oyez 📢📣

 AVIS À NOS LECTEURS 

Notre envoyé spécial - Edwin - part prochainement pour accueillir nos marins à leur arrivée en Martinique : envoyez-nous vos messages d’accueil et de félicitations que nous leur donnerons dès que l’ancre sera jetée.⚓️🌴

A vos claviers ! ⌨️

Merci 🤩

(Laissez un commentaire ou envoyez un email à eleonorechabert@gmail.com ou edwin.gelebart@gmail.com) 


Tous en file indienne ! ⛵️⛵️⛵️


L'arrivée au Marin est prévue dans 4 jours- dimanche 13 au soir et non 14 comme indiqué hier-  pour nous ; à partir du samedi 12 pour les premiers et tout le monde  commence à se préparer à l'atterrissage...
Ca a commencé hier et va s'amplifier cette nuit avec toute la partie est de la flotte qui a mis le clignotant à droite vers l'ouest pour venir aligner son dernier bord sur la pointe sud de la Martinique.
Cœur de Chauffe l'a fait ce matin en empannant.

Du coup, ça va être un peu comme les bouchons de retours de week-end dans les grandes agglomérations, Paris ou Casablanca, au hasard, et tout ce petit monde va se retrouver resserré à la queue leu leu sur un étroit ruban virtuel de navigation pour longer l'arc antillais vers le sud-ouest.


Après avoir occupé un front de 1000 miles de large il y a une semaine en travers de l'Atlantique nord, regroupement général sur une bande de 20 miles...
Allez comprendre quelque chose à la navigation à voile mon brave monsieur ou madame...

Petite tentative:
Le vent actuel est quasiment orienté en direction du Marin, donc évidemment la route directe paraîtrait la plus adaptée pour s'y rendre.
Jusque là tout le monde suit...
Et ben non !
Par vent arrière la plupart des bateaux possèdent un angle mort plus lent et aussi dangereux sous spi d'environ 15 degrés de chaque côté du vent donc 30 voire 40 degrés en tout.
 Il est donc paradoxalement plus rapide de faire des zig zag, une fois a droite, une fois à gauche plutôt que tout droit.
Pour passer d'un bord à l'autre, on procède à un empannage qui consiste à changer la route de 30 à 40 degrés, en faisant passer la grand voile et le spi d'un bord sur l'autre.
Ça a l'air simple mais par 25 noeuds de vent à faire le singe sur la plage avant pour décrocher et basculer le tangon de spi, avec de brefs instants les deux mains prises sur la manœuvre, des fois il manque une troisième main pour s'accrocher au bateau, chaud chaud... Et ça peut aussi se terminer en vrac, souvent avec un spi entouré autour de l'étai avant, on appelle cela un cocotier.
Et quand vous naviguez en solo, respect, la préparation et la réalisation de la manœuvre est particulièrement délicate et peut prendre plus d'une demi heure et surtout vous occuper d'eux heures quand ça dérape, pour finir épuisé devant sa table à carte en se demandant ce qu'on fout là...

Tout ça pour dire que demain une bonne partie de la flotte va effectuer cette manœuvre d'alignement et se regrouper sur le dernier bord et que certains pourront à nouveau naviguer à vue alors que depuis une semaine on aurait tendance à se croire seul sur l'eau, personne à l'horizon soit à 2/3 miles de distance.
Les positions seront alors établies pour l'essentiel et seuls des incidents de course ou des écarts de vitesse sensibles pourront changer la donne.
Par exemple, un spi qui rend l'âme après de trop nombreux départs au tas, ou un écart de vitesse lié au fait que le bateau à déjà perdu tout ses spis précédemment... Ce qui s'appelle ménager, ou pas, sa monture...
Une panne de pilote ou d'instruments électroniques peut aussi être des facteurs de moindre vitesse, équipage fatigué voire... Fâché ! Ne riez pas, ça arrive régulièrement, surtout en fin de parcours et se voit de suite au ponton.

Concernant Cœur de Chauffe, jusque là tout va bien et je n'insiste pas car les marins sont de grands superstitieux...
Certains sont même tenté d'y voir l'influence d'intervenants mystérieux éventuellement missionnés pour gérer à leur manière ce grand bazar qualifié de céleste...

Rendez vous demain même heure pour évaluer de façon plus fiable les positions en vue de l'arrivée et miser sur ceux qui seront encore en capacité de donner un dernier coup de reins pour le sprint final...

... Et alors que je rédige ces lignes, Cœur de Chauffe avance bon train dans une brise qui monte progressivement 26,28,30,31 noeuds.
A l'extérieur Nick, notre pilote NKE gère la situation de main de maître, ses mouvements de corrections se font plus rapides et secs avec l'augmentation de la vitesse qui ne descend plus au dessous des 10 noeuds, atteint les 12 noeuds constants...
Sortie précipitée dans le cockpit pour accompagner Nick au cas où.
La nervosité de Nick a réveillé Henri qui se lève et se prépare à intervenir au cas où.
Le phénomène d'accélération va durer environ 30 mn avant de disparaître comme il est arrivé.
Autour, quelques nuages, un grosse masse nuageuse à bâbord mais le phénomène semble plus large au vu des changements de trajectoires d'autres bateaux à 5 miles de là.
Quelques miles de gagnées sans dommages et sans nécessité d 'affaler car Cœur de Chauffe est toujours équipé de son "spi mobylette" tout terrain qui nous propulse sereinement depuis deux jours en encaissant, imperturbable, les fortes accélération soudaine du vent.
Sans lui nous aurions été obligé d'affaler ou peut-être abîmé un spi plus grand mais moins tolérant, ce qui nous aurait beaucoup ralenti dans les deux cas.
Donc trèèès bonne pioche ce petit spi "Figaro" qui ne paye pas de mine et aussi excellente décision de l'avoir testé et gardé dans ces conditions fluctuantes.

La nuit va encore être longue et peut réserver de nouvelles surprises mais décidément, oui, demain matin on y verra plus clair.

Loïc et Henri pour Coeur de Chauffe

Température de l'air: 24°C
Température de l'eau: 21°C
Distance au Marin : 811 miles

mercredi 9 février 2022

Journée Waouh 😍


Vavavoum ! 🏎
Coeur de Chauffe à mis le turbo les dernières 24 heures pour mener la course à un train d'enfer. 
Entre lundi et mardi 14h CDC à repris du terrain à 27 des 28 bateaux qui le précèdent et à 67 des 70 concurrents encore en course . 
3 places de gagnées en temps réel. 
Et une vitesse moyenne sur 24h qui frise les 9 noeuds. 
L'effet conjugué d'un couloir de vent fort privilégié approchant les 25 noeuds avec l'utilisation de notre spi Figaro tout terrain parfaitement adapté à ces conditions un peu fortes et qui a donc pu être porté sans interruption et zéro incident.



Le premier SunFast 3200 comme lui, L'indien même pas cap, auteur d'une belle trajectoire nord, se rapproche mais reste est encore à 26 miles devant. 
Bel objectif en ligne de mire mais qui paraît difficile à atteindre. 
D'autant que les 24h à venir s'annoncent moins prolifiques voir carrément en retrait. 
L'effet d'un bord de recentrage à tirer mercredi vers l'ouest et qui devrait consommer des places au classement. 
Après, c'est le sprint final direct vers le Marin, arrivée toujours prévue dimanche 14 vers 20h locales, heure du couvre feu sanitaire en vigueur en ce moment Martinique. 
Lundi c'est l'anniversaire 🎉🎂🎈d'Henri, préparez le ti-punch ! 
En attendant, une course à bien finir et si les conditions se durcissent un peu, ça peut faire le jeu de l'équipage et du bateau qui ont toujours su bien profiter en toutes circonstances des nuits fraîches et sportives. 
Let's see... 

Température de l'air: 23°C
Temperature de l'eau: 20°C
Distance au Marin: 1010 miles

Loïc et Henri pour Coeur de Chauffe 

Et si on parlait des solitaires ⛵️🧍‍♂️


Un petit mot sur la course des solitaires. 
Catégorie reine de la course car elle correspond à un vrai défi physique et mental pour ceux qui s'y attaquent. 
Pas d'équiper pour venir en aide quand on est dans le dur face aux éléments. 
Il faut faire face. 
Pas le choix. 
Pas de répit.
Peu de sommeil. 
Respect. 

18 concurrents encore en course dont 9 du groupe d'entraînement de La Rochelle. 
6 abandons pour casse matériel. 

Et 2 extra-terrestres de la course au large, tout 2 vainqueurs chacun de l'une des 2 dernières Transquadra. 
C'est leur première confrontation sur cette course. 
Qui tient ses promesses. 
Ils font partie des plus jeunes Quadra certes, mais incontestablement les plus doués, chacun dans un style très différent. 

Alex Ozon, issu de Royan et membre éminent du groupe de La Rochelle, a gagné la dernière épreuve de 2017 à sa première participation, avec son surprenant bateau rose, un be-bop qui lui collait à la peau et qu'il a su mener à la victoire malgré une avarie de safran en pulverisant le record de distance avec ses adversaires. 
Il court cette année avec le bateau de course le plus récent de Jeanneau le SunFast 3300 , le plus véloce de la flotte lorsqu'il est conduit par Alex. 
Alex est un vrai félin sur son bateau, il fait corps avec lui, toujours en mouvement. 
Maîtrise technique parfaite du geste et du matériel, l'électronique est son domaine et il rend de fiers service au groupe en mettant ses compétences au services des autres avec beaucoup de gentillesse et de simplicité. 
Pas froid aux yeux, il va chercher en permanence les limites de son bateau, à la manœuvre ou à la barre quitte à se faire peur régulièrement. 
Mais toujours en maîtrise et conscient de la limite qu'il va toucher délicatement avec une souplesse de chat. 
Tout en complicité avec son navire à qui il s'adresse comme un pote sans en attendre de réponse, ce qui lui va très bien. 
Physiquement et mentalement au top, véritable pile électrique indechargeable , zéro abus ou pas connus. 
Camarade de jeu agréable quoique très expressif, ambiancieur intarissable, ne comptez pas sur lui pour vous lâcher le crachoir, quand il le tient il le rend rarement... 

Pierrick Penven est un brestois de Brest même, la Bretagne humble et simple, discrète et dure au mal comme son granit, élevé dans une tradition maritime qui fait face à l'Atlantique déchaîné des dépressions d'hiver.
Brestois mais joyeux et ouvert aux autres et aux expériences originales.
D'ailleurs c'est un original, pur sucre. 
Quand Pierrick se pointe dans une course c'est un peu le gars qui débarque avec sa pramme de pêche parce qu'il a vu de la lumière et qu'il voudrait bien trouver des camarades de jeu pour aller faire le con sur l'eau avec les moyens du bord dans des conditions épouvantables. 
Très difficile de deviner le monstre de compétence et de maîtrise qui se cache derrière la gentillesse et l'authenticité de ce camarade de soirée toujours partant. 
Sous le regard malicieux apparaît le petit grin de folie d'un passionné de la mer qui est aussi chercheur océanographe, un côté petit prof curieux de tout qui passe très vite de la théorie à la pratique les mains dedans de chez dedans jusqu'au coude. 
Sa relation avec son bateau et à la navigation est très détachée de l'exploit sportif, tout en complicité solitaire avec son alter ego marin qu'il va embrasser sur la quille à chaque départ de course. Combine enfilée, plouf, bisous mon bateau, hiver, été, bretagne, madère, ni vu ni connu. 
Puissance physique et mentale tranquille, presque dissimulée comme pour tromper son monde, grand bonhomme, cool. 
Pierrick à gagné en 2014 sur son nouveau SunFast 3200 à l'époque avec lequel il recourt cette année, le bateau est un peu dépassé par les nouveautés des chantiers mais les deux se connaissent par cœur et ne lâcheront rien. 

Pour les derniers jours de course, je vous conseille de suivre ces deux là. 
Alex arrivera le premier en temps réel mais la gagne se joue en temps compensé avec un peu de calculs liés au rating des bateaux pour mettre les temps en équivalence de performance. 
Verdict dans un deuxième temps. 
Les retrouvailles des deux à l'arrivée sera intéressante et surtout émouvante. 
Très différents certes mais d'incroyables passion et talents communs à partager. 

mardi 8 février 2022

Ose osez Joséphine 📝


Dans l'open space de l'éther galactique déserté depuis l'apparition du télétravail en pleine conscience, deux esprits connectés:
- dis Edmond, j'ai deux uluberlus de la Transcarabistouille qui semblent prêts à toutes les bêtises pour se faire remarquer, leur rafio ressemble à une épave, il s'appelle Ose et au vu du CV des 2 lascars je crois effectivement qu'ils sont prêts à tout...
- OK Edgar, déjà repéré à la Rochelle, c'est  du lourd, très haut niveau, catégorie supérieure des grands fêlés, on tient des champions du monde, évidemment ils font partie des grands animateurs de la désormais célèbre Team Transcapout de la Rochelle qui semble attirer tous les grands malades des jeux idiots en mer...

Effectivement à quelques années lumières de là, sur la grande bleue de la planète du même nom, un singulier équipage  fait le bilan après 2 jours de navigation éprouvants:
- Ça y est Tangui, j'ai terminé le diag technique du bateau, je crois qu'on est tout près de de l'objectif, on a quasiment tout pété !
- Ah bon Éric, il reste quoi encore en état ?
- Le mât tient encore mais si on s'en occupe sérieusement je crois qu'il peut tomber d'ici l'arrivée.
- Ah non, pas le mât, ça peut nous servir pour arriver au Marin... Tu comprends, j'ai envie d'y être au Marin, moi les étapes dans les ports c'est mon point fort, j'adore ça, l'immersion dans la vie locale... Et puis le sponsor risque de pas être content si on a pété tout le bateau non ?
- ben... notre slogan c'était "Ose va tout péter" non ?
- euh...effectivement vu comme ça, sur un malentendu, ça peut passer...
- Mais t'as raison faut qu'on arrive au Marin et c'est vrai que j'avais été impressionné par ton CV de marin mais au port, t'es un as, mon frangin m'avait caché ça...
- oui, d'ailleurs faudrait dire à ton frangin de rajouter dans virtual Regatta une option "j'ai pété mon bateau", là on peut faire un carton... Et puis aussi l'option "arrivé au port je déchire", ça peut être bien niveau marketing pour attirer les jeunes sur les activités nautiques...
- ok je lui en parle, il va kiffer grave tes idées à la con...
- Sinon Eric, je trouve que côté tactique de course, on a été au top ! Géniale ton idée de se positionner juste entre Bluesky et Cœur de Chauffe, les deux cadors du routage et de la météo, ça aurait pu marcher si on n'avait pas tout pété...
- ouais et puis SailGrib c'est vraiment chouette, faut juste qu'Henri créé une option de polaire "quand on a tout pété" et aussi trouver le modèle météo qui te permette de tirer les bon bords à l'escale.
- Ah ouais, cool ça... Pfff (soupir), vivement qu'on arrive au Marin... Et que le mât ne nous tombe pas sur la tête !

Note de l'auteur: même si par le fruit d'un hasard incroyable, toute ressemblance avec des personnes ou des faits existants s'avérait évidentes, s'il vous plaît n'en parlez pas autour de vous, j'ai pas envie de prendre cher en arrivant au Marin

Changement d'ambiance🩳



Après une relative accalmie et un vent descendu à un gros 20 noeuds, la nuit de dimanche a permis de renvoyer un spi vers 3h du matin, histoire de relancer la machine et maintenir le rythme pour rester dans la course.
Nous choisissons par commodité et prudence notre plus petit spi dit "Figaro" car conçu pour les bateaux Bénéteau Monotypes de la course du même nom.
Ce spi fait environ 70 m2 à comparer aux 75 m2 du spi lourd et 80 m2 du spi médium.
Il est plus solide avec un tissu plus résistant, plus plat et moins grand ce qui en fait un spi "tout terrain" parfaitement adapté pour les vents au dessus de 25 noeuds de moyenne ou aux allures les plus près du vent.

Au lever du jour, le vent continuant de faiblir, nous le remplaçons par le médium plus adapté en dessous des 20 noeuds.

Le soleil est de retour, la température a pris 5 °C d'un coup dans la nuit et la mer s'est calmée, le bateau glisse sans à coup à 8 noeuds de moyenne.
Cirés enlevés, la navigation t-shirts, shorts et crocs au pieds change totalement l'ambiance à bord.
Les corps apprécient et les esprits savourent le moment.
Quelques grains nous dépassent sur bâbord, sans effet significatif sur notre vent, quelques changements de direction momentanés et de légères accélération.
Enfin, l'ambiance alizés que viennent chercher tous les concurrents sur cette course est là ! Elle s'est fait attendre une semaine mais c'est bon, elle nous tient et ne nous lâchera plus.
On arrose cela avec un premier apéro à l'extérieur dans le cockpit, puis salade composée faite maison et toujours fraîche grâce à notre petit frigo.
Petit café pour conclure, pris en terrasse, horizon et mer à 360, les 2 amis apprécient le moment et le chemin parcouru, la vie est belle !

Bon, comme on est en course, on jette un coup d'œil au classement qui est hélas décevant car nos principaux concurrents placés plus à l'ouest avancent plus vite.
Pourtant l'équipage a la conviction d'avoir bien fait avancer le bateau, sans perte de temps après une bonne relance dans la nuit.
Seule explication : le vent est plus fort sur notre ouest, ce que n'indiquent pas les fichiers météo pourtant, mais entre fichiers et réalité il y a souvent des écarts... Pas bon pour Cœur de Chauffe maintenant positionné le plus à l'est de la flotte...
Ça plombe un peu l'enthousiasme tout frais mais il reste une semaine dans les alizés, les conditions peuvent évoluer et les circonstances réserver de belles surprises pourquoi pas à notre avantage...

D'ailleurs le vent monte doucement et progressivement en début de de soirée.
La lune est enfin de retour, elle aussi on avait peur de ne plus la revoir...
Et la aussi ça change l'ambiance !
Après les nuits noires opaques et inquiétantes du début de course, enfin une belle nuit d'alizés avec une lumière de demi-lune qui nous offre un spectacle d'ombres magnifique: l'horizon est là, net et presque rassurant, les nuages se teintent de blancheur, les vagues et la houle nous accompagnent, belles et amicales, le ciel clair étoilé, majestueux, laisse imaginer sa profondeur infinie...

Un coup d'œil au répétiteur de vitesse m'indique que le vent continue de monter, 22, 24, 26,27... En spi médium et grand voile pleine ça devient chaud...
- Henri ? Ca monte.. changement de spi ?
- OK
On décide d'envoyer le petit Figaro car la réparation du lourd n'est pas terminée...
28, 30 noeuds avant affalage...
On se souvient de nos erreurs de cette dernière manœuvre dans des conditions similaires... Surtout, concentrés, on répète notre gamme pour effectuer la manœuvre parfaite...
Cette fois ci c'est bon, affalage réussi sans souci et spi Figaro envoyé 15 mn après.
La suite de la nuit nous apporte une bonne surprise: le vent se maintien quelques heures à une moyenne inattendue de 25 noeuds avec des pointes au dessus de 30 nœuds et Coeur de Chauffe file à vive allure, stable, calé sur des rails par sous petit spi tout terrain, plusieurs fois flashé à plus de 13 noeuds...
Reste à savoir ce que les autres sont arrivés à faire...
A suivre aux classements du matin.

Et décidément la vie est belle.

Température de l'air: 22°C
Température de l'eau: 19°C
Distance au Marin: 1200 miles

Loïc et Henri pour Cœur de Chauffe

lundi 7 février 2022