samedi 16 juillet 2011

On se rapproche du steak-frites


Bon… amis lecteurs, bloggers, suiveurs, blagueurs, bosseurs (on a noté les noms de tout ceux qui consultent le blog depuis le boulot, mais on traitera cela entre nous), une chose est claire à ce stade, on n’a jamais été aussi près de l’arrivée…


Coté course, pour continuer sur le registre rural, les grosses bouses ont été comptées et si quelques petits calculs restent à faire entre amis, la foire touche à sa fin et s’apprête à se transformer en apéro géant …

Nous concernant, la gestion de l’arrivée est un peu compliquée par l’optimisation de l’atterrissage en vent arrière sur un bord ou l’autre avec un vent qui forcit à 25 nœuds et dont la direction change et aussi un tangon un peu malade qui nous oblige à affaler lors de l’empannage; on se prépare à un dernier repas en mer et le petit plaisir qui va avec, au spectacle sur la terrasse avec vue sur mer mais sans coucher de soleil car le temps est couvert ; cet après-midi le pilote NKE était au top, on lui a rempli les poches de barres céréales avant d’aller faire la sieste ... et Henri est parti prendre une douche après s’être rasé pour pouvoir faire bonne figure devant les petites photographes de «la Martinique est dans la course » (pas de panique Juliette, je veille) ; on se prépare donc à une petite arrivée groupée à 4 bateaux avec Ederlezi, Expat et La Chaine de l’Espoir, de nuit, et finir devant nos amis de Beroki ne parait pas simple… (la question est : est-ce réalisable, non ?)

A moins que … que notre black landais ne fasse une indigestion de jambon dans la dernière ligne droite, que cela lui provoque une occlusion du durillon de comptoir, que Michel soit contraint de l’opérer sur le champ confiant ainsi la barre au pilote Mitsubishi acheté 1 euro au concessionnaire basque Beroki, que le pilote en question leur fasse le coup des éclusiers de St-Nazaire en prétextant que c’est week-end et qu’à 1 euro, on fait pas d’heure supp… ouais… un peu tiré par les cheveux, non ?

Eh oui, cher amis, la pression monte sûrement chez certains encore mais le dénouement est proche … et le plancher des vaches (fête de la) plus très loin… même s’il sera précédé par celui des pontons qui vont revivre la course et refaire le parcours pendant quelques temps et quelques bières encore et puis …la 2ème étape et sa préparation va rapidement occuper les esprits avant un nouveau départ…

Pour le moment, profiter des derniers instants de navigation en mer, de chaque seconde restante, les imprimer en soi, bien net, pour les revivre plus tard seul ou bien avec les autres.

Une montagne de reconnaissance pour Cœur de Chauffe, notre fidèle destrier des mers, notre compagnon de fortune, notre ange protecteur sur qui on sait compter sans s'en soucier toujours vraiment, à qui on s'attache petit à petit quand lui l'a fait dès le début....

On pense aux familles qui nous ont permis et aidé à vivre cela, un plaisir quelque fois un peu exclusif, aux amis qui ont participé d’une manière ou d’une autre, à notre chef bloggeuse Eléonore qui a alimenté le blog 24/24 et nous a transmis vos messages (après quelques couacs - mea culpa), merci à tous, Henri et moi ainsi que Cœur de Chauffe sommes très heureux d’avoir tenté de partager cela avec vous, rendez-vous en janvier prochain pour un nouvel épisode vers des eaux plus chaudes…

Loïc et Henri pour COEUR DE CHAUFFE

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