Magnifique arrivée au Marin dimanche vers 13H35 donc, franchement en avance sur l’apéro du soir et un poil en retard pour celui de midi.Accueillis par à l’entrée du chenal par un zodiac avec caméra, photographes et le toutim, soleil, bon petit vent pour remonter au près jusqu’à la ligne, la baie du Marin est magnifique, très profonde, d’ailleurs on l’appelle aussi le cul de sac du Marin… ça y est… ça va être bon et Night and Day est loin derrière… on va faire 6… bientôt… ça y est, c’est fait ! Yessss ! C’est royal !
Jean-François
est un extra-terrestre : sur le même bateau que nous, un SUNFATS3200, il est arrivé 1 heure devant nous après 2500 miles de navigation solitaire et finit 1er de l’étape des solo en temps compensé, et 2ème en temps compensé sur le global des 2 étapes…Pour notre part, nous finissons 7ème en temps compensé (temps corrigé des écarts de jauge qui prend en compte la taille du bateau et son niveau d’équipement pour essayer de mettre tous les concurrents sur la même ligne) sur cette 2ème étape et 6ème sur le global des 2 étapes : vraiment superbe pour nous vu la qualité du plateau et notre condition de bizuth !
Premier désir à assouvir après le ti-punch : une bonne cote de bœuf ! Sitôt dit, sitôt fait, nous voilà parti avec Jean-François, sa femme et son fils assis à dévorer 3 splendides cotes de bœuf délicieuse à 3 heures de l’après midi : plaisir énorme après toute la poussière avalée pendant 15 jours !
Deuxième grosse envie : une bonne douche, prise en fin d’après midi… incroyable comme les choses simples reprennent de la valeur quand elles disparaissent !
La soirée est passée
sur le ponton, un verre à la main à accueillir les nouveaux arrivés, au fur et à mesure de la nuit… dont nos amis de Beroki qui vers 21H, sans leur container, ni os à moelle dans le sillage, apparemment bien nourris mais fatigués et déçus par leur souci d’anémomètre qui n’a jamais fonctionné la nuit penda
nt toute la traversée et les a obligé à barrer en permanence la nuit sans instrument les yeux au ciel fixé sur la girouette en tête de mat : éreintant et impossible dans ces conditions de jouer sa carte à fond même s’ils ont tout donné ! Ils n’ont pas vécu la même navigation que nous… Ça s’est terminé autour d’une table et d’une dernière bière passé minuit avant d’aller enfin recharger les accus et récupérer un peu de sommeil… S’ils s’occupent aussi bien de leur équipement de navigation que de leurs petits plats, la prochaine fois ils sont champions du
monde !
sur le ponton, un verre à la main à accueillir les nouveaux arrivés, au fur et à mesure de la nuit… dont nos amis de Beroki qui vers 21H, sans leur container, ni os à moelle dans le sillage, apparemment bien nourris mais fatigués et déçus par leur souci d’anémomètre qui n’a jamais fonctionné la nuit penda
nt toute la traversée et les a obligé à barrer en permanence la nuit sans instrument les yeux au ciel fixé sur la girouette en tête de mat : éreintant et impossible dans ces conditions de jouer sa carte à fond même s’ils ont tout donné ! Ils n’ont pas vécu la même navigation que nous… Ça s’est terminé autour d’une table et d’une dernière bière passé minuit avant d’aller enfin recharger les accus et récupérer un peu de sommeil… S’ils s’occupent aussi bien de leur équipement de navigation que de leurs petits plats, la prochaine fois ils sont champions duOnt suivi dans la soirée les potes d’Ederlezi, pénalisés par une drisse partie en haut du mats dès la 3ème journée… dommage car leurs premiers jours de course étaient prometteurs !
Et aussi les frères Croyères sur Team Winds, gentlemen des mers, ainés des têtes de course et favoris à chaque départ qui n’ont pas pu défendre correctement leur chance cette fois ci après avoir perdu leurs spis à la fin de la première semaine… Mais quelle classe à l’arrivée, le sourire, beaucoup de recul et de détachement malgré une évidente déception !
Lundi a été consacré
au rangement et au nettoyage du bateau en alternant avec l’accueil des arrivants de la course : Enki est arrivé durant la nuit pendant notre sommeil hélas, François Gouin solitaire sur son SUNFAST3200 océanosaure mieux connu sous le terrible nom de KAWAN, adversaire victorieux de Cœur de Chauffe3 lors de la dernière Pornic-Baiona, arrive dans la matinée… sympa ces arrivées, beaucoup de plaisir à se revoir et se raconter sa traversée, découvrir les ennuis de chacun… François a de nouveau cassé son vit-de-mulet en cours de route, comme lors de la 1ère étape, ce qui l’a empêché de jouer pleinement sa course… Roland Fardeau, autre SUNFAST3200 en solitaire arrive dans l’après-midi, content Roland que ça se termine ! Retrouvailles émouvantes avec les familles sur les pontons…Nous veillons jusqu’à tard dans la nuit pour accueillir aussi Stergann, nos amis François et Pascal Reymondet qui arrivent bien contents aussi que l’expérience arrive à sa fin.
Aujourd’hui mardi, fin de l’opération rangement et nettoyage, avec séances photos avec Arnaud et Michel de Beroki et Olivier d’Ederlezi … qui s’est terminée en baignade (sans les Blackberry) générale plus ou moins volontaire avec les vedettes qui trainaient dans les parages : Gérard Quenot et Luc Fourichon de NauticStock, vainqueurs finaux de l’épreuve accompagnés par le journaliste de Voiles et Voiliers qui les interviewait. 
Une belle soirée nous attend, la nuit va être longue, différente des précédentes, les dernières petites histoires de la course vont petit à petit céder la place aux projets naissants, profiter de ces moments privilégiés avant de se quitter et refermer la parenthèse…
Riri & Lolo (pour Coeur de Chauffe)
